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Casque du Marboré

Gavarnie sera toujours Gavarnie… À même titre que Paris, Tokyo ou Berlin…
Les cimes de Gavarnie offrent un dépaysement ainsi qu’un bonheur incommensurable… Le mot ne serait en être trop fort. Il est des randonnées dont les couleurs et les lumières resteront gravées à tout jamais au plus profond de l’âme, au plus profond du souvenir dans les pages de notre bonheur terrestre individuel…

Gavarnie ne se mesure pas…
Gavarnie ne s’explique pas…
Gavarnie ne se comte pas…
Gavarnie se vit, s’apprécie, se savoure…

Si rattrapé pas la monotonie du quotidien, rongé par le stress de la ville ou du travail, imprégné par le spleen journalier, vous voulez vous ressourcer, vous reconstruire… Alors un seul conseil… Courrez à Gavarnie, arpentez Gavarnie, vivez Gavarnie… Et vous vous retrouverez face à vous même, méditant sur tout ce que la vie peut vous apporter de plus beau, écrit à son long registre des intensités…

Le Casque du Marboré, objet de notre randonnée fût l’une des plus belles randonnées qu’il m’a été permis de réaliser.

Mais savez-vous qu’elles existent par dizaine, les plus belles randonnées de Gavarnie ???

Le Taillon (3144 m); la brèche de Rolland (2807 m); le Casque du Marboré (3006 m); la Tour (3009 m); l’Épaule (3073 m); le pic du Marboré (3248 m); puis pour clôturer le petit Aztazou (3012 m) le grand Aztazou (3071 m); le cylindre du Marboré (3325 m); et le fameux Mont Perdu (3375 m).

Comment s’y rendre ?

Parcours de randonnée

Le parcours de cette randonnée comporte des zones à risques avec le passage de certaines arêtes sommitales qui demandent la plus grande vigilance. Randonnée Passion tient à rappeler qu’elle ne saurait être tenue pour responsable en cas d’accident. Cette page a pour but le récit et non l’incitation.

Un parcours somptueux au sein du merveilleux site classé de Gavarnie.

Laisser le véhicule au col des tentes (2208 m) puis remonter à pied en direction du port de Boucharo (sur la gauche – 2270 m). À l’intersection du Port de Boucharo, vous apercevrez un panneau vous guidant sur la gauche en direction du refuge des Sarradets ou de la brèche de Rolland. Prendre en direction du refuge des Sarradets en direction d’un vallon redressé (2400 m) puis remonter la cascade sur la gauche en vous aidant de la chaîne positionnée sur la roche. Longer le pic des Sarradets sur votre gauche puis remonter jusqu’au refuge. Une fois le refuge arrivé, vous prendrez en direction de la brèche de Rolland que vous apercevrez au-dessus de vous. À la brèche de Rolland, descendre en direction du Sud-Est en longeant les murailles du versant sud pendant 300 mètres environ. Remarquer à la base des murailles et au-dessus du sentier une vire d’éboulis qui se perd contre les contreforts du casque du Marboré. La suivre, puis s’élever directement en direction d’une grotte dominée par une paroi surplombante. À cet endroit, commence la cheminée souterraine (prévoir la frontale). L’escalade n’est pas compliquée, mais il faudra procéder en opposition dans le boyau central (40 mètres environ) en rappel de corde conseillé. Attention en début de saison (printemps) l’orifice de sortie peut-être obstruée par de la neige ou bien de la glace. Ce passage aboutit quelques mètres plus hauts dans une cuvette rocheuse. S’élever à l’est vers un couloir (éboulis ou neige) qu’on escalade jusqu’au contrefort sud du casque. Le suivre jusqu’au sommet. Le retour peut s’effectuer par la voie normale. Descendre versant Sud-Est par les rochers faciles, puis par les éboulis. Le chemin est tout de même cairné. rejoindre le col des Isards puis suivre le câble du pas des isards pour revenir en direction de la brèche.

L’histoire en question

Le station de Gavarnie est située dans le parc National des Pyrénées, à une altitude de 1565 mètres, juste au-dessus de Gèdre qui elle-même culmine à 1011mètres. Gavarnie est le plus haut village des Hautes Pyrénées. D’abord un hameau de berger au Xème siècle, il se développe petit à petit du fait de la proximité du port de Boucharo qui est le passage le plus court et le plus pratique entre la France et l’Espagne pour les commerçants et les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. En 1842, Gavarnie devient une commune. C’est vers cette époque que sa population atteint son maximum avant d’entamer un lent déclin.

La fin du XVIIIème et tout le XIXème siècle voient défiler des personnages qui se passionnent pour le massif de Gavarnie et vont le faire découvrir au monde entier : Ramond De Carbonnière, Henry Russell, Victor Hugo, Schrader, mais aussi Émile Zola. Ils sont botanistes, topographes, écrivains romantiques, pyrénéites, peintres, photographes, et tombent tous amoureux de la grandeur, de la beauté du site. Accompagnés des guides les plus célèbres des Pyrénées tels que Rondou et Laurens, Hippolyte et Célestin Passet, François Bernat-Salles, Henri Courtade, ils vont courir le massif à la recherche de plantes, de roches, de passages, d’ascensions.
Aujourd’hui le village vit principalement du Tourisme, et l’hiver, les cascades gelées de la muraille du cirque voient arriver les aventuriers des dernières trouvailles du pyrénéisme de difficulté : l’escalade sur glace.

En décembre 1997, l’Organisation des Nations Unies pour la Science, la Culture et l’Éducation (UNESCO), a distingué le massif Gavarnie Mont Perdu en l’inscrivant sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité pour la qualité de son patrimoine naturel et culturel.

Couronné de sommets enneigés, le cirque glaciaire de Gavarnie forme un amphithéâtre naturel monumental, à la verticalité vertigineuse. Un endroit saisissant où des cascades immenses s’étiolent dans la lumière de l’été et où il n’est pas rare de voir planer un vautour fauve, comme inspiré par les mages.

Données indicatives :

Dénivelée ++    →    +1030 mètres
Dénivelée —    →    -1020 mètres
Durée ascension    →    +/- 07h30 environ
Durée descente    →    +/- 02h30 environ
Pulsations cardiaques    →    107 Bpm de moyenne* – sujet 41 ans, marathonien – extrême 85 / 156 bpm*
Dépense calorique    →    3225 calories environ*

* Donnée à titre indicatif, varie en fonction du métabolisme individuel.

Randonnée du 19 juillet 2006

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