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Col d’Andorre

La vallée d’Argelès Gazost est surplombée par le massif du Pibeste et le Pic du même nom culminant à 1349 mètres. Le GR.101 vous mènera également au Col d’Andorre ainsi qu’à son « soum d’Andorre » surplombant le Lavedan et offrant une vue dégagée sur les Hautes Pyrénées.

Comment s’y rendre ?

Le col d’Andorre se situe à nord-ouest d’Argelès Gazost. A Agos Vidalos prendre la D.921 en direction de Ost, puis juste avant de rentrer dans Ost, bifurquer à droite en direction de Ouzous et Salles. Au bout de quelques kilomètres, la route goudronnée se transformera en chemin de terre que vous devrez continuer jusqu’à l’aérodrome situé dans un champs en contrebas à droite du chemin. Au loin sur la gauche (en direction de l’aérodrome) vous pourrez alors apercevoir la forêt d’Arragnat. Le chemin GR.101 commence quelques mètres plus haut, sur votre droite) à la hauteur d’une barrière.

Carte recommandée: IGN Pyrénées n°4 – Bigorre ou carte IGN n° 1647 ET Bagnères de Bigorre. ou Carte routière Michelin.

Parcours de randonnée

Le parcours de cette randonnée comporte des zones à risques avec le passage de certaines arêtes sommitales qui demandent la plus grande vigilance. Randonnée Passion tient à rappeler qu’elle ne saurait être tenue pour responsable en cas d’accident. Cette page a pour but le récit et non l’incitation.

Un parcours qui commence sur un sentier bien balisé mais qui après se perd très vite si l’on n’est pas vigilant. En tout état de cause, le col d’Andorre se voit de loin et l’on peut le rallier sans grande difficulté.
Suive le sentier puis longer le bois de la Prèze sur la droite en direction du nord-est. Puis à la hauteur du soum de Lès, prendre sur votre gauche jusqu’au Col d’Andorre (1443 mètres). L’ascension jusqu’au Soum d’Andorre (1683 mètres) ne présente pas de difficulté majeure, mais il est nécessaire de prendre garde néanmoins à une arête sommitale.
Possibilité de continuer la randonnée par le Soum du Prat du Rey avant de revenir chercher le GR.101.

L’histoire en question

La montée au Col d’Andorre parcourt de grandes estives, qui vous permettront d’avoir une vue dégagée pendant plus de la moitié de l’ascension. Ainsi, la vallée du Bergons et ses multiples granges se dévoilera à vous. Vous pourrez ainsi découvrir les près en terrasse entourant chaque grange, montrant l’ingéniosité dont l’homme a fait preuve pour s’adapter à la montagne.

Une fois au Col d’Andorre, vous pourrez observer la vue magnifique sur les plus grands sommets pyrénéens, tels que le Vignemale, le Balaïtous, l’Ariel, le Palas, etc…

Au dessus des crêtes du massif, vous aurez sûrement la chance d’apercevoir les rapaces en vol, à la recherche de nourriture ou en migration vers les pays du sud.

Créée en 1994, cette réserve naturelle émane de la volonté des 7 communes d’Agos-Vidalos, Omex, Ossen, Ouzous, Salles-Argelès, Ségus et Viger.

Elle occupe le versant Sud d’un chaînon calcaire localisé en rive gauche à l’entrée de la vallée du Gave de Pau juste au-dessus de Lourdes. Ce site se caractérise par un paysage particulier où alternent les hautes falaises calcaires, des zones rocheuses, sur lesquelles s’accroche une végétation aride sous forme de forêt très peu dense, de lande et de prairies sur lesquelles perdurent encore quelques granges foraines témoins du pastoralisme.La flore de ce massif est une originalité parce qu’elle est constituée d’éléments floristiques méditerranéens des séries du chêne vert et du chêne pubescent. Cette station botanique bénéficie de conditions climatiques particulières (à l’abri des perturbations océaniques et exposées au sud). 4 plantes figurent sur la liste des espèces protégées en France.

La faune riche et variée en raison de l’accessibilité limitée dans le massif (absence de route pastorale ou forestière), des conditions climatiques et de la flore particulière se révèle tout à fait exceptionnelle.

19 espèces de rapaces diurnes sont présentes dont le vautour percnoptère (il y en a 22 en France), 4 espèces de rapaces nocturnes (9 en France) dont 2 espèces sont considérées comme très fragiles et 7 fragiles.84 espèces de l’avifaune autres que les rapaces ont été recensés sur l’ensemble du massif.À noter également la présence du mouflon de Corse (introduit) et dont le cheptel gravite aujourd’hui autour de 200 animaux.

L’ensemble de la réserve est desservi par un réseau de sentiers balisés et équipés de panonceaux d’interprétation au niveau de l’arboretum.

Données indicatives :

  • Dénivelée positive: 633 mètres.
  • Dénivelée négative: 633 mètres.
  • Temps ascension: 2h30 à 3h00 environ.
  • Temps de descente: 1h30 à 2h00 environ.

Randonnée du 20 novembre 2005

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