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Crête de Traouès

Comment s’y rendre ?

Carte recommandée: IGN 1748 ET Top 25 ou 1648 ou Carte routière Michelin.
Carte également recommandée « carte de randonnées 1:50000 Pyrénées n°4. Après Saint Lary Soulan (65) prendre la D.929 jusqu’au parking d’Artigusse (1591 m) où vous laisserez le véhicule.

Parcours de randonnée

Les crêtes de Traoues se parcourent en rattrapant la sapinière de Couplan de l’autre côté du parking. Il vous faudra prendre le sentier de la sapinière de Couplan à travers les sapins qui sont cairnés et pas toujours bien balisés. Il faudra être vigilant… Puis après laisser le chemin de la sapinière afin de tourner sur la gauche matérialisée par un petit cairn et prendre le vieux chemin qui sur la carte IGN se traduit par un pointillé. Ensuite vous trouver des pierres entre 1900 mètres et 2200 mètres environ. Ces crêtes sont en altitude puisque vous marcherez sur le sommet entre 2362 mètres et 2455 mètres. Le parcours est magnifique et vous pourrez apercevoir beaucoup de montagnes telles que le Néouvielle, le Pic du Midi de Bigorre, le Pic Méchant, le Pic du Bugatet (2809 m), le Pic du Marboré (3248 m). La station de Piau Engaly se trouvera à gauche des crêtes en direction de la vallée. La descente se fera en direction de la montagne du Bugatet afin de récupérer la sapinière de Couplan et boucler ainsi la randonnée.

L’histoire en question

Dès le X° siècle, la vallée fit partie d’un comté d’Aure, à l’existence fragile et instable. Cette petite entité féodale dut composer avec ses puissants voisins, les comtes de Bigorre, de Comminges et d’Armagnac. La vallée d’Aure fut intégrée aux domaines du roi de Navarre, puis définitivement à la Couronne sous le règne d’Henri IV ( 1607).
Aux XVII° et XVIII° siècles, elle bénéficia d’une certaine autonomie administrative au sein d’un petit pays d’États – les Quatre Vallée- regroupant Aure, Neste, Barousse et Magnoac. Grâce à son enclavement géographique, la vallée connut une existence paisible, échappant aux ravages des guerres de religion. Liée aux vallées espagnoles, l’utilisation des estives (pâturages) était réglementée par des traités de commerce et de bon voisinage. Au XVI° et XVIII° siècles, les conflits opposant la France et l’Espagne perturbèrent ces relations sans jamais vraiment les interrompre. A cette époque, les bénéfices venaient du système agro-pastoral dont il fallait préserver l’équilibre. En effet, les familles devaient gérer ensemble le territoire commun, mais aussi à l’intérieur du groupe familial, où l’héritier de la maison tenait la première place. C’est l’aîné qui était le principal héritier. Vers 1860, la pression démographique trop forte a eu raison de cet équilibre séculaire et a provoqué un spectaculaire exode rural.
A cette même époque, afin d’augmenter le débit de la Neste et pourvoir les plaines du piémont en eau, il est décidé d’aménager les lacs du Néouvielle ( Barrage d’Orédon de 1869 à 1884 – Cap de long 1901-1919). Ces retenues vont aussi servir pour la production hydroélectrique. Cet effort d’aménagement et d’exploitation s’accompagna d’initiatives visant à préserver le patrimoine avec l’ouverture d’un laboratoire à Orédon ( 1922), la réserve du Néouvielle ( 1935). La préservation de ce patrimoine naturel représente aujourd’hui un enjeu pour la vallée, dont le dynamisme économique et démographique dépend des activités touristiques. En 1963, est créée la station de St Lary, en 1970 Piau-Engaly. Enfin, le percement du tunnel Aragnouet-Bielsa en 1976 a permis de désenclaver la Haute Vallée et de l’ouvrir à l’Espagne.

Courte et profonde, la vallée d’Aure forme une pénétration vigoureuse dans la chaîne des Pyrénées. L’érosion glaciaire a modelé notre paysage où alternent d’étroites gorges et de larges plaines qui se glissent entre les hautes montagnes, de marbre à Sarrancolin, de schiste en moyenne vallée et de granit dans le massif du Néouvielle. Dans la montagne, les forêts fournissent le bois ( Gouaux, Aspin-Aure), les carrières de marbre ( Ilhet, Beyrède, Sarrancolin), les torrents l’eau et l’énergie ( Guchen), les pâturages ( IV Véziaux) l’herbe grasse pour les troupeaux. Chacune de ces activités, depuis des siècles, façonne le paysage de la vallée, les routes, chemins, sentiers, les canaux d’irrigation et rigoles, les granges foraines qui marquent la moyenne montagne. Plus haut, le milieu devient rude, domaine du minéral ( Arbizon) et aussi de la végétation exceptionnelle aux espèces endémiques
( Réserve d’Aulon, Parc National des Pyrénées, Réserve naturelle du Néouvielle).

Site à découvrir: http://www.vallee-aure.com

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