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La Sainte Baume

Lieu emblématique de la Provence ancestrale, la Sainte-Baume incarne l’élégance rocheuse méditerranéenne dont son toit en est par voie de conséquence, le sommet le plus haut du département.

Le bien nommé Signal des Béguine culmine à 1148 mètres d’altitude et l’arête de la Jouc de l’aigle en fait un endroit unique et splendide de douceur.

Sainte-Marie Madeleine y aurait occupé durant trente-deux années la resplendissante grotte (Baumo en Provencal d’ou Sainte-Baume)… Lieu culte culminant à quelque 952 mètres de cette rayonnante montagne. À noter que ladite grotte abrite encore les reliques de Sainte-Marie Madeleine…
Lorsque randonnée conjugue avec pèlerinage, des moments inoubliables s’écrivent…

Comment s’y rendre ?

Parcours de randonnée

Le parcours de cette randonnée comporte des zones à risques avec le passage de certaines arêtes sommitales qui demandent la plus grande vigilance. Randonnée Passion tient à rappeler qu’elle ne saurait être tenue pour responsable en cas d’accident. Cette page a pour but le récit et non l’incitation.

Le sentier est très bien balisé, et ce, dès le départ de l’Hôtellerie de la Sainte-Baume, juste devant l’écomusée à Nazareth. Il vous faudra longer le Bar « les terrasses » en vous dirigeant en direction de la Sainte-Baume pour prendre le sentier.
Le sentier démarre à l’orée de la forêt.
Vous serez alors sur le .09.
Vous continuerez le sentier en direction de la Grotte de Sainte-Marie Madeleine jusqu’au bout de celui-ci. Vous pourrez alors visiter la Grotte sainte qui mérite vraiment le détour. Les saintes reliques de Marie Madeleine y reposent encore.
Puis après la visite de la Sainte-Grotte, vous suivrez le chemin en le descendant puis après quelques centaines de mètres, laissant sur le côté droit un muret avec une sculpture sainte, c’est alors que le GR.09 se sépare en deux (cote 460 m) et qu’il vous faudra le remonter sur la droite en continuant dans la forêt. Vous remonterez jusqu’au Col du Saint Pilon, qui ne présente aucune difficulté. Le .09 continue à demeurant très praticable et bien balisé. Le Bau des Oiseaux sera devant vous, puis ensuite la Jouc de l’Aigle à 1148 mètres (croix de Béguine) , second sommet des Bouches-du-Rhône. Il vous faudra continuer le long du Bau du Régage avant d’arriver dans une curve latérale droite au plus haut point des Bouches-du-Rhône et du massif de la Sainte-Baume au bien nommé Signal des Béguines (1148 m).
La vue y est superbe et à perte de vue, vous pourrez en apprécier une grande partie de la chaine des Alpes depuis Nice (massif du Mercantour) jusqu’au massif de l’Oisan en Isère.
Vous continuerez jusqu’au Pas de Villecroze puis irez en direction du Pas de l’Aï et si la volonté vous en prend, cheminer jusqu’au « Paradis » endroit de vue imprenable sur les Alpes.
Pour le retour, vous prendrez en direction du Bau de Saint-Cassien, cet alors que vous aurez le privilège d’emprunter le fameux « sentier merveilleux  » qui traverse la magnifique forêt de hêtres.
Retour par le parking des trois chênes, et ce, jusqu’à l’écomusée.

L’histoire en question

Le massif de la Sainte Baume a gardé son aspect sauvage. Le site est resté tel qu’il était depuis des millénaires. On accède à la grotte de la Madeleine par une rude marche à travers la forêt.

«En arrivant sur le plateau du Plan d’Aups, dit le frère Philippe Devoucoux du Buysson (ancien gardien de la grotte), le visiteur s’émerveille d’abord devant la majesté de la longue barre rocheuse qui s’allonge au-dessus de lui sur 12 Km de long d’est en ouest. Au centre de cette barre exposée au Nord, le regard est principalement attiré par une falaise légèrement incurvée, de près de 150 mètres d’à-pic. Au coeur de celle-ci s’ouvre une ténébreuse caverne appelée «baoumo» et devenue «sainte Baume» depuis le séjour solitaire qu’y aurait effectué sainte Marie Madeleine. Le nom a, depuis, englobé tout le massif dont la ligne de crête culmine à plus de 1000 mètres…

« La grotte de sainte Marie-Madeleine est une grotte naturelle creusée par l’érosion. Elle est dite sainte du fait que, selon la tradition de Provence, sainte Marie-Madeleine y vécut les trente dernières années de sa vie, après avoir accosté aux Saintes-Maries-de-la-Mer ou à Marseille et évangélisé la région.

 Sainte Marie-Madeleine semble bien être cette femme qui apparaît pour la première fois dans l’Évangile de façon anonyme, sous les traits d’une pécheresse, et du cœur de qui le Christ chasse sept démons.

Coup de coeur pour l’aigle de Bonelli

Et bien si vous savez marcher tout en regardant dans les cieux, vous aurez peut-être la chance de croiser un Aigle de Bonelli, seigneur protégé des montagnes Provençales, dont aujourd’hui l’on décompte environ une centaine d’espèces de ce beau rapace intelligent à l’allure élégante et majestueuse.

En Méditerranée, il préfère les basses montagnes comportant quelques arbres disséminés et des falaises où il peut nicher. Il n’hésite pas à construire son aire sur les falaises du littoral.
Il chasse dans des lieux couverts de broussailles ou aux bords de terres cultivées.
Hors reproduction, il fréquente les marais, et les lacs.
Les oiseaux acquièrent leur plumage d’adulte vers 3 ou 4 ans.
Les parades nuptiales se déroulent du mois d’octobre jusqu’au mois de janvier. Le mâle entreprend de longs piqués vertigineux, ailes repliées et parfois les deux partenaires se tiennent par les serres lors des acrobaties.
Une fois les couples formés, c’est pour la vie.
Le couple construit le nid ensemble. Il possède plusieurs aires (7 au maximum).
L’aire est construite dans une paroi rocheuse (ou dans un arbre en dehors de l’Europe). Elle se compose de branchages essentiellement.

Le couple, surtout le mâle est très agressif vis-à-vis des intrus qui s’aventurent sur son territoire. Ils sont violemment rejetés et parfois même ses attaques engendrent de graves blessures ou même la mort de ses adversaires (Vautours fauves ou Milans noirs).
La femelle pond 2 œufs avec un intervalle de 2 ou 3 jours. Elle assure 90% de l’incubation pendant 38-41 jours. Après l’éclosion, le mâle assure le ravitaillement, mais si les proies se font rares, la femelle part aussi en chasse.
Les petits reçoivent entre 2 et 4 repas par jour. Les proies sont amenées entières sur l’aire et les parents les plument ou les dépècent sur place.
La répartition des aliments se fait équitablement, ainsi le caïnisme est plus rare que chez les autres espèces d’Aigles, mais il existe tout de même.

Les jeunes s’envolent entre 60 et 70 jours après l’éclosion. Le premier vol en général est provoqué par un geste maladroit ou une rafale de vent un peu plus forte que d’habitude. Aussi les blessures ou parfois même la mort d’un jeune à cette occasion sont possibles.
Les jeunes peuvent rester pendant 5 mois au maximum avec leurs parents par la suite. Ceux-ci se montrent agressifs envers les jeunes à l’automne, c’est une façon de leur faire comprendre qu’il est grand temps de sortir de leur territoire et voler de leurs propres ailes.
Entre 50% et 60% des jeunes meurent la première année.
L’espérance de vie de l’Aigle de Bonelli est de l’ordre de 15 ans, alors que par comparaison l’Aigle royal peut vivre jusqu’à 38 ans.
Il se nourrit de lapins, d’oiseaux (de la Buse au héron), de reptiles (lézards). Les oiseaux constituent 90% de son régime alimentaire.
Il repère ses proies à partir de son poste d’observation, ou lors de ses nombreux vols de prospection. Il surprend sa victime au ras du sol, ou après un piqué, et en cas d’échec il abandonne de suite.
Comme tous les grands rapaces, il est capable de jeûner plusieurs jours.

Données indicatives :

Dénivelée ++    →   +/- 479 mètres
Dénivelée —    →   +/- 479 mètres
Durée totale    →   04 h30 (A/R)

Randonnée du 14 janvier 2007

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