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Pic de Néouvielle

Dieu que les lumières de la vie peuvent parfois être délicieuses, offrant des couleurs intenses et profondes. La réserve du Néouvielle offre à elle seule tout cela, affirmant une identité Pyrénéenne unique, personnelle et grandiose, jouant sur l’inénarrable registre des soixante-dix lacs implantés harmonieusement au pied de ses rocheuses granitiques. Le décor impressionnant est accompagné des douces odeurs résineuses émanent des plus hauts pins à crochet d’Europe. Récit d’une randonnée éblouissante au son de l’émouvant Adagio d’Albinoni caractérisant la dimension unique de ce site d’exception.

Comment s’y rendre ?

Parcours de randonnée

Le parcours de cette randonnée comporte des zones à risques avec le passage de certaines arêtes sommitales qui demandent la plus grande vigilance, ainsi que des passages à risque de chutes de pierres. Randonnée Passion tient à rappeler qu’elle ne saurait être tenue pour responsable en cas d’accident. Cette page a pour but le récit et non l’incitation.

La réserve naturelle du Néouvielle.

Cependant, cette ascension, même si certains spécialistes la qualifient de « peu difficile » à cause de sa dénivelée (depuis le lac d’Aubert), ne doit pas en faire oublier les traversées des inévitables pierriers de granite qui jonchent son socle.

Une randonnée jusqu’au sommet du Néouvielle à ne réaliser donc, qu’avec un ciel bleu à toute épreuve et permettant de pouvoir rallier Aubert par temps dégagé, et sans encombre afin de ne pas « craindre de blessure » liée à une mauvaise visibilité dans les pierriers. Par ailleurs, si vous optez pour la traversée en contrebas des crêtes d’Espade ainsi que la brèche de Chaussenque, le port du casque est vivement recommandé…

Pour ce parcours, vous pourrez accéder en voiture au lac d’Aubert, bien entendu si vous arrivez avant 9 h 30 min le matin, le cas échéant, vous devrez laisser votre voiture au lac d’Orédon, sept kilomètres plus bas. Mais, je peux vous assurer que le jeu en vaut la chandelle, compte tenu de la beauté des paysages d’Orédon ainsi que l’ascension paisible, sans difficulté aucune et très colorée en direction des lacs d’Aubert & d’Aumar. Vous avez possibilité à l’aller comme au retour de prendre le car qui vous emmènera soit au lac d’Aubert soit en retour au parking du lac d’Orédon. Depuis le lac d’Orédon, prendre le très bien balisé chemin des laquettes et ce jusqu’au lac d’Aubert. Rejoindre l’extrémité sud-est du barrage d’Aubert afin de monter en direction du Néouvielle. Le sentier est balisé en rouge blanc. Vous prendrez ensuite en direction de la montagne des laquettes, puis en bifurquant sur la droite en direction des du bas des crêtes de barris d’Aubert. L’itinéraire se fait (en principe) en longeant les Cairns et en se dirigeant dans l’axe de la brèche de Chaussenque. Remontez en parallèle des crêtes (crêtes sur votre droite) en direction du glacier du Néouvielle (crampons conseillés en fonction de la saison) par la face nord-est. (Voir guide Rando Éditions – les 50 plus belles randonnées dans le parc national des Pyrénées)

L’histoire en question

La Réserve Naturelle du Néouvielle fût créée en 1936 (à l’initiative des professeurs Chouard et Bressou et gérée par la Société d’Acclimatation de France, gestion qui sera ensuite (1968) confiée au PNP. Véritable et foisonnante réserve botanique, elle s’étend sur 2313 hectares. Notamment, le vallon d’Estibères renferme tout un écosystème au biotope riche en tourbières (sphaignes et autres espèces de plantes aquatiques y sont particulièrement protégées, car très rares).
Qui sait, peut-être aurez-vous la chance d’y apercevoir notre discret et timide ami le desman ou « rat trompette » petit mammifère aquatique proche de la taupe , et l’euprocte, voisin des tritons qui affectionnent tous deux les eaux claires et froides. Autre hôte des lacs d’altitude le crapaud accoucheur qui vit jusqu’à 2400 m d’altitude et sa vie à l’état de têtard s’en d’autant plus prolongée (il peut rester entre 7 et 10 ans têtard).

La Réserve est aussi appelée la Réserve aux 70 lacs dont les plus importants sont les Grands Lacs aussi utilisés comme réservoirs d’eau (permet entre autres d’alimenter le canal du midi pour l’irrigation des départements du Gers, Haute-Garonne par exemple) mais surtout la vallée de Barèges (avec l’usine de Pragnères qui sollicite les réserves des lacs de Cap de Long et Aubert).

Les autres lacs Orédon, Aubert et Aumar (seul lac naturel dont la capacité n’a pas été augmentée par la construction d’un barrage).

Hormis le fait que les lacs constituent des réserves d’eaux et permettent de faire fonctionner les usines hydroélectriques (comme celle de Saint-Lary), ces « joyaux aquatiques » sont l’habitat d’un riche monde sous marin. C’est dans ces eaux froides d’altitude que l’on trouve la truite Fario et l’Omble Chevalier ou Saumon de Fontaine (qui aime aussi s’offrir des « récréations » en dévalant les rapides des ruisseaux de montagne).

Données indicatives :

Dénivelée ++    →    +/- 1464 mètres
Dénivellée —    →    +/- 1464 mètres
Durée totale    →    07h40
Durée ascension    →    05h40 environ
Durée descente    →    02h00 environ
Pulsations cardiaques    →    109 Bpm de moyenne* – sujet 41 ans, marathonien – extrême 85 / 158 bpm*
Dépense calorique    →    4210 calories environ*

* Donnée à titre indicatif, varie en fonction du métabolisme individuel. sujet entraîné 41 ans – 01h18′ sur le semi-marathon et 03h01′ sur le marathon.

Randonnée du 06 août 2006

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