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Piz Duleda

Le parc naturel de PUEZ-ODLE offre de belles balades sur ses hauts plateaux et une vue splendide sur le massif des ODLE.
Les refuges et les chemins de randonnée ne manquent pas depuis la Val Gardena. Les Alpes de Ciesles comportent de nombreux hauts sentiers balisés dénommés « ALTA VIA GARDENESE »

Comment s’y rendre ?

Depuis l’Italie, continuez vers BOLZANO (BZ) puis prendre en direction de BRESSANONE et remonter la Val Gardena en direction de ORTISEI, SANTA-CRISTINA.

Le passeport du montagnard.

Ci-contre, le fameux passeport qui atteste du passage de refuge en refuge, de chalet en restaurants dans le massif des Dolomites.
Ce passeport comporte 80 pages reparties par groupe de massifs (Dolomites centrales, occidentales, de Brenta, etc.) ainsi lors de chaque passage dans les refuges, ces derniers disposent de timbre afin de permettre au randonneur d’y apposer le visa de passage.

Carte routière MICHELIN (Italie)

Carte extraite PUEZ-ODLE

Carte Google Earth

Parcours de randonnée

Le parcours de cette randonnée comporte des zones à risques avec le passage de certaines arêtes sommitales qui demandent la plus grande vigilance. Randonnée Passion tient à rappeler qu’elle ne saurait être tenue pour responsable en cas d’accident. Cette page a pour but le récit et non l’incitation.

Cette randonnée ne comporte pas de passage de grande difficulté avérée en passant par les sentiers balisés. Cependant depuis le refuge Firenze jusqu’à l’ascension finale du Piz Duleda des passages obligatoires par la via ferrata sont indispensables.

Depuis Santa-Cristina, prendre la direction du parking de Plesdinaz. Prendre ensuite le sentier n°4 en direction du Col Raiser et du refuge Firenze (Rifugio Firenze). Au refuge Firenze, remontez les sentiers 2,3 en direction de la Forcella de la Roa (2617 m) puis prendre le sentier 3A en direction de la via ferrata du Piz Duleda (2909 m). Une fois la via ferrata passée, remontez en direction de la Furcella Nives (2740 m). Les derniers mètres en direction du Piz Duleda se parcourent sans difficulté. En ce qui concerne le retour, prendre le même chemin jusqu’à la Furcella Nives puis prendre le sentier 3B en direction de la Forcella de Siëles (2505 m) et du refuge Firenze afin de réaliser une boucle complète sans reprendre le même chemin.

Cartes utiles: TAPPEINER n°118 VAL GARDENA & DINTORNI http://www.tappeiner.it

Carte KOMPASS n°076 VAL GARDENA
http://www.kompass.at

Livre utile : « A PIEDI IN VAL GARDENA »
GUIDE ITER
http://www.iteredizioni.it

L’histoire en question

Les Dolomites (en italien Dolomiti) sont un massif des Préalpes orientales méridionales. Elles s’élèvent en Italie (Trentin-Haut-Adige et Vénétie). Depuis le 26 juin 2009, les Dolomites sont inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au sens large, elles sont également un ensemble des Alpes composé des Alpes de Fiemme et des Préalpes vicentines.
Elles tirent leur nom de la « dolomite », roche calcaire d’origine marine nommée ainsi par Nicolas Théodore de Saussure en hommage à Déodat Gratet de Dolomieu, le géologue français du XVIIIe siècle qui fut le premier à l’étudier. Avant cette appellation somme toute récente, elles étaient couramment appelées Monti Pallidi, les « montagnes pâles ».
Les spectaculaires Dolomites étaient, il y a des millions d’années, un massif de corail. Les bastions dolomitiques se composent en grande partie de récifs coralliens pétrifiés ayant grandi dans la Téthys à la fin du Trias inférieur. Ces roches sont appelées dolomites et portent différentes variantes de noms selon leur nature précise et leur localisation.
Géomorphologiquement parlant, la rupture se fait entre les Alpes vallonnées et les récifs raides de calcaire. Ceux-ci s’élèvent dans un jaillissement vigoureux, parfois parfaitement vertical, jusqu’à une hauteur d’environ 3000 mètres et sont aplatis au sommet. D’où l’aspect si singulièrement « architectural » des Dolomites, qui se décline dans une impressionnante variété formelle : donjons, tourelles, clochers, coupoles, cirques, forteresses ou murailles démantelés qui dominent, tout d’un bloc, des paysages de forêts ou de pâturages.
La délimitation très nette et la modeste étendue des massifs expliquent leur multiplicité, ainsi que celle des courtes vallées qui les séparent, reliées entre elles par autant de cols. Ces massifs étaient jadis recouverts de glaciers notables, mais désormais le seul encore existant est celui de la Marmolada. Contrairement aux autres montagnes calcaires, les Dolomites ne possèdent pratiquement pas de grottes et le phénomène karstique y est quasiment inexistant.
Les alpages sont nombreux. Sur son flanc occidental, le massif compte notamment le plus grand pâturage d’altitude d’Europe : l’Alpe de Siusi. Jusqu’à 1800 m versant nord (ubac) et 2200 m versant ensoleillé (adret), la végétation est formée par des forêts principalement de conifères : sapin rouge, sapin blanc et pin sylvestre, et plus haut pin cembro et pin des montagnes.

Nombre d’espèces de fleurs sont protégées : la campanule, le crocus, l’ancolie des Dolomites, l’orchidée des Alpes, l’édelweiss, l’œillet des Alpes, l’achillée des Alpes, etc. Beaucoup d’alpages sont connus pour leur magnificence et leur prospérité au printemps.

Le climat des Dolomites en général est essentiellement continental. En été, il pleut beaucoup, du coup les alpages sont très verts ; le pic des précipitations est atteint en juillet, avec 130 à 135 mm dans le massif du Sella par exemple. En automne, les chutes de neige précoces assurent généralement un bon manteau blanc pour l’hiver. Les températures sont sensiblement inférieures à celles enregistrées dans les Alpes occidentales, et même à celles du reste des Alpes orientales. Janvier et décembre sont les mois les plus froids, alors que juillet et août sont les plus doux. Cependant, l’arrivée soudaine d’une masse d’air froid peut apporter des chutes de neige en plein été.

Les Dolomites sont le berceau du Ladin et forment la frontière linguistique entre l’allemand et l’italien. Les Ladins habitent avant tout quatre vallées partant du Sella : le Val Gardena, le Val di Fassa, la vallée de la Cordevole (Livinallongo) et le Val Badia.
Les migrations des populations ont abouti à faire du massif des Dolomites le domaine linguistique latin, bien que partiellement germanisé, avec l’apparition du Tyrol et l’intégration du Trentin dans le Saint-Empire Romain germanique dès le Moyen Âge, par les colons bavarii, et malgré la remontée actuelle de l’italien depuis le sud alors que le ladin lutte depuis longtemps pour sa survie.
La frontière entre l’Allemagne ou plus exactement l’Autriche et l’Italie passait pendant tout le Moyen Âge jusqu’à l’époque napoléonienne, ainsi que durant la période de 1866 à 1918, par les Dolomites. Elle suivait approximativement la limite actuelle entre la province autonome de Bolzano d’une part et le Trentin et la Vénétie d’autre part, exception faite de Cortina et de la haute vallée du Cordevole, qui étaient autrichiennes.
En 1915, lorsque l’Italie entre en guerre aux côtés des Alliés, le front s’installe le long de la frontière, dans les montagnes. Les Italiens, malgré leurs offensives, réussissent seulement à occuper Cortina et la haute vallée de la Cordevole. À beaucoup d’endroits, des traces de la guerre (tunnels dans la roche, fortifications, éclats d’obus rouillés) sont encore visibles, en particulier celles des bombardements du Col di Lana. Bon nombre de chemins de randonnée actuels étaient alors des voies d’approvisionnement.

Données indicatives :

Dénivelée ++    →   +/- 1868 mètres
Dénivelée —    →   +/- 1893 mètres

Durée totale    →   05h00 à 06h30 au total aller et retour en fonction du choix du parcours
Kilométrage total  →   19,090 Km

Dépense énergétique    →   environ 1200 calories

Randonnée du 06 août 2012

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