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Sass Putia

Le SASS-PUTIA offre du haut de ses 2875 mètres une vue magnifique et resplendissante sur la reine des Dolomites, la bien nommée MARMOLADA et son glacier culminant à 3342 mètres, ce qui en fait la montagne la plus haute des Dolomites.
Un seigneur étant toujours accompagné de sa cour, vous apercevrez alors le SASSOLONGO (3181m), l’élégant PIZ BOE avec sa forme parfaitement triangulaire (3152 m), mais aussi la chaine du CATINACCIO, sans oublier de profil l’élégante chaîne des ODLE.
Ce panorama unique en forme de survol saura vous surprendre à vous en couper le souffle…

Comment s’y rendre ?

Depuis l’Italie, continuez vers BOLZANO (BZ) puis prendre en direction de BRESSANONE et remonter le Val di Funès en direction de San-Pietro puis San-Magdalena.

Carte routière MICHELIN (Italie)

Carte routière MICHELIN (Italie)

Carte Google Earth

Parcours de randonnée

Le parcours de cette randonnée comporte des zones à risques avec le passage de certaines arêtes sommitales qui demandent la plus grande vigilance. Randonnée Passion tient à rappeler qu’elle ne saurait être tenue pour responsable en cas d’accident. Cette page a pour but le récit et non l’incitation.

Le parcours de la randonnée est relativement simple puisqu’en Italie, sentiers, chemins, et via ferrate dans les Dolomites sont parfaitement indiqués par des pancartes en bois avec des n° de chemin à chaque intersection. De plus, les sentiers sont parfaitement entretenus par des équipes de deux personnes. Il conviendra de rejoindre le parking du Passo del Herbe indiqué depuis San-Magdalena. Vous prendrez ensuite le sentier n°8A, puis le n°4 en remontant directement vers la Forchella del Putiai (2363 m). Ensuite il vous faudra emprunter la via ferrata. Au sommet du SASS-PUTIA, vous aurez l’option, soit de reprendre le même chemin, soit de réaliser la grande boucle du SASS-PUTIA par le Passo Göma. Dans ce cas, le relevé GPS fait état d’un tracé de 17 Kilomètres devant s’effectuer dans un temps fluctuant entre 7h00 à 9h00 en fonction de la vitesse et des pauses de chacun.

Cartes utiles: TAPPEINER – Val di Funes – Dolomiti et le guide d’excursion émis par le Sud-Tyrol et en vente dans les syndicats d’initiative.
Carte de la randonnée: ICI

L’histoire en question

Les Dolomites (en italien Dolomiti) sont un massif des Préalpes orientales méridionales. Elles s’élèvent en Italie (Trentin-Haut-Adige et Vénétie). Depuis le 26 juin 2009, les Dolomites sont inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO.
Au sens large, elles sont également un ensemble des Alpes composé des Alpes de Fiemme et des Préalpes vicentines.
Elles tirent leur nom de la « dolomite », roche calcaire d’origine marine nommée ainsi par Nicolas Théodore de Saussure en hommage à Déodat Gratet de Dolomieu, le géologue français du XVIIIe siècle qui fut le premier à l’étudier. Avant cette appellation somme toute récente, elles étaient couramment appelées Monti Pallidi, les « montagnes pâles ».
Les spectaculaires Dolomites étaient, il y a des millions d’années, un massif de corail. Les bastions dolomitiques se composent en grande partie de récifs coralliens pétrifiés ayant grandi dans la Téthys à la fin du Trias inférieur. Ces roches sont appelées dolomites et portent différentes variantes de noms selon leur nature précise et leur localisation.
Géomorphologiquement parlant, la rupture se fait entre les Alpes vallonnées et les récifs raides de calcaire. Ceux-ci s’élèvent dans un jaillissement vigoureux, parfois parfaitement vertical, jusqu’à une hauteur d’environ 3000 mètres et sont aplatis au sommet. D’où l’aspect si singulièrement « architectural » des Dolomites, qui se décline dans une impressionnante variété formelle : donjons, tourelles, clochers, coupoles, cirques, forteresses ou murailles démantelés qui dominent, tout d’un bloc, des paysages de forêts ou de pâturages.
La délimitation très nette et la modeste étendue des massifs expliquent leur multiplicité, ainsi que celle des courtes vallées qui les séparent, reliées entre elles par autant de cols. Ces massifs étaient jadis recouverts de glaciers notables, mais désormais le seul encore existant est celui de la Marmolada. Contrairement aux autres montagnes calcaires, les Dolomites ne possèdent pratiquement pas de grottes et le phénomène karstique y est quasiment inexistant.
Les alpages sont nombreux. Sur son flanc occidental, le massif compte notamment le plus grand pâturage d’altitude d’Europe : l’Alpe de Siusi. Jusqu’à 1800 m versant nord (ubac) et 2200 m versant ensoleillé (adret), la végétation est formée par des forêts principalement de conifères : sapin rouge, sapin blanc et pin sylvestre, et plus haut pin cembro et pin des montagnes.

Nombre d’espèces de fleurs sont protégées : la campanule, le crocus, l’ancolie des Dolomites, l’orchidée des Alpes, l’édelweiss, l’œillet des Alpes, l’achillée des Alpes, etc. Beaucoup d’alpages sont connus pour leur magnificence et leur prospérité au printemps.

Le climat des Dolomites en général est essentiellement continental. En été, il pleut beaucoup, du coup les alpages sont très verts ; le pic des précipitations est atteint en juillet, avec 130 à 135 mm dans le massif du Sella par exemple. En automne, les chutes de neige précoces assurent généralement un bon manteau blanc pour l’hiver. Les températures sont sensiblement inférieures à celles enregistrées dans les Alpes occidentales, et même à celles du reste des Alpes orientales. Janvier et décembre sont les mois les plus froids, alors que juillet et août sont les plus doux. Cependant, l’arrivée soudaine d’une masse d’air froid peut apporter des chutes de neige en plein été.

Les Dolomites sont le berceau du Ladin et forment la frontière linguistique entre l’allemand et l’italien. Les Ladins habitent avant tout quatre vallées partant du Sella : le Val Gardena, le Val di Fassa, la vallée de la Cordevole (Livinallongo) et le Val Badia.
Les migrations des populations ont abouti à faire du massif des Dolomites le domaine linguistique latin, bien que partiellement germanisé, avec l’apparition du Tyrol et l’intégration du Trentin dans le Saint-Empire Romain germanique dès le Moyen Âge, par les colons bavarii, et malgré la remontée actuelle de l’italien depuis le sud alors que le ladin lutte depuis longtemps pour sa survie.
La frontière entre l’Allemagne ou plus exactement l’Autriche et l’Italie passait pendant tout le Moyen Âge jusqu’à l’époque napoléonienne, ainsi que durant la période de 1866 à 1918, par les Dolomites. Elle suivait approximativement la limite actuelle entre la province autonome de Bolzano d’une part et le Trentin et la Vénétie d’autre part, exception faite de Cortina et de la haute vallée du Cordevole, qui étaient autrichiennes.
En 1915, lorsque l’Italie entre en guerre aux côtés des Alliés, le front s’installe le long de la frontière, dans les montagnes. Les Italiens, malgré leurs offensives, réussissent seulement à occuper Cortina et la haute vallée de la Cordevole. À beaucoup d’endroits, des traces de la guerre (tunnels dans la roche, fortifications, éclats d’obus rouillés) sont encore visibles, en particulier celles des bombardements du Col di Lana. Bon nombre de chemins de randonnée actuels étaient alors des voies d’approvisionnement.

Données indicatives :

Dénivelée ++    →   +/-1146 mètres
Dénivelée —    →   +/- 1145 mètres.
Durée totale    →   07 h à 09h00 au total aller et retour en fonction du choix du parcours
Dépense énergétique    →   environ 3800 calories

Randonnée du 08 août 2010

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