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Sasso Piatto

Le SASSO PIATTO culmine 2957 mètres et forme avec sa montagne jumelle SASSO LUNGO les belles montagnes incontournables et enchanteresses de la VAL GARDENA.
Le « CAILLOU PLAT » si l’on devait traduire « SASSO PIATTO » de l’italien n’est en réalité pas si plat cela dans la réalité de son parcours alpin. Son ascension est longue ainsi que sa dénivelée depuis Saltria. Il est en réalité plat que par son aspect physique à proximité de son jumeau « SASSO LUNGO » qui culmine à 3181 mètres.
Découverte en quelques photos de cette belle montagne qui domine de la Val Gardena…

Comment s’y rendre ?

Depuis l’Italie, continuez vers BOLZANO (BZ) puis prendre en direction de BRESSANONE et remonter la Val Gardena en direction de ORTISEI et SANTA-CRISTINA.

Carte routière MICHELIN (Italie)

Carte en relief SASSO PIATTO et SASSO LUNGO

Parcours de randonnée

Le parcours de cette randonnée comporte des zones à risques avec le passage de certaines arêtes sommitales qui demandent la plus grande vigilance. Randonnée Passion tient à rappeler qu’elle ne saurait être tenue pour responsable en cas d’accident. Cette page a pour but le récit et non l’incitation.

Cette randonnée ne comporte pas de passage de grande difficulté avérée en passant par le refuge de SASSO-PIATTO. Seule, l’arrivée à sa cime demande de la vigilance. Depuis les ALPE DI SIUSI, puis SALTRIA en empruntant les sentiers n°7A/ n°7/ n°9 jusqu’au refuge de SASSO PIATTO à 2300 mètres. Emprunter ensuite le sentier n°527 jusqu’au sommet de SASSO PIATTO (2958 mètres)

Cartes utiles: VAL DI FASSA et DOLOMITI FASSANE N°6 – Edition TABACCO

http://www.tabaccoeditrice.com

Carte KOMPASS n°616 VAL GARDENA
http://www.kompass.at

Livre utile : « A PIEDI IN VAL GARDENA » GUIDE ITER
http://www.iteredizioni.it

L’histoire en question

Les Dolomites (en italien Dolomiti) sont un massif des Préalpes orientales méridionales. Elles s’élèvent en Italie (Trentin-Haut-Adige et Vénétie). Depuis le 26 juin 2009, les Dolomites sont inscrites au Patrimoine mondial de l’UNESCO.Au sens large, elles sont également un ensemble des Alpes composé des Alpes de Fiemme et des Préalpes vicentines.Elles tirent leur nom de la « dolomite », roche calcaire d’origine marine nommée ainsi par Nicolas Théodore de Saussure en hommage à Déodat Gratet de Dolomieu, le géologue français du XVIIIe siècle qui fut le premier à l’étudier. Avant cette appellation somme toute récente, elles étaient couramment appelées Monti Pallidi, les « montagnes pâles ».Les spectaculaires Dolomites étaient, il y a des millions d’années, un massif de corail. Les bastions dolomitiques se composent en grande partie de récifs coralliens pétrifiés ayant grandi dans la Téthys à la fin du Trias inférieur. Ces roches sont appelées dolomites et portent différentes variantes de noms selon leur nature précise et leur localisation.Géomorphologiquement parlant, la rupture se fait entre les Alpes vallonnées et les récifs raides de calcaire. Ceux-ci s’élèvent dans un jaillissement vigoureux, parfois parfaitement vertical, jusqu’à une hauteur d’environ 3000 mètres et sont aplatis au sommet. D’où l’aspect si singulièrement « architectural » des Dolomites, qui se décline dans une impressionnante variété formelle : donjons, tourelles, clochers, coupoles, cirques, forteresses ou murailles démantelés qui dominent, tout d’un bloc, des paysages de forêts ou de pâturages.La délimitation très nette et la modeste étendue des massifs expliquent leur multiplicité, ainsi que celle des courtes vallées qui les séparent, reliées entre elles par autant de cols. Ces massifs étaient jadis recouverts de glaciers notables, mais désormais le seul encore existant est celui de la Marmolada. Contrairement aux autres montagnes calcaires, les Dolomites ne possèdent pratiquement pas de grottes et le phénomène karstique y est quasiment inexistant.Les alpages sont nombreux. Sur son flanc occidental, le massif compte notamment le plus grand pâturage d’altitude d’Europe : l’Alpe de Siusi. Jusqu’à 1800 m versant nord (ubac) et 2200 m versant ensoleillé (adret), la végétation est formée par des forêts principalement de conifères : sapin rouge, sapin blanc et pin sylvestre, et plus haut pin cembro et pin des montagnes.
Nombre d’espèces de fleurs sont protégées : la campanule, le crocus, l’ancolie des Dolomites, l’orchidée des Alpes, l’édelweiss, l’œillet des Alpes, l’achillée des Alpes, etc. Beaucoup d’alpages sont connus pour leur magnificence et leur prospérité au printemps.
Le climat des Dolomites en général est essentiellement continental. En été, il pleut beaucoup, du coup les alpages sont très verts ; le pic des précipitations est atteint en juillet, avec 130 à 135 mm dans le massif du Sella par exemple. En automne, les chutes de neige précoces assurent généralement un bon manteau blanc pour l’hiver. Les températures sont sensiblement inférieures à celles enregistrées dans les Alpes occidentales, et même à celles du reste des Alpes orientales. Janvier et décembre sont les mois les plus froids, alors que juillet et août sont les plus doux. Cependant, l’arrivée soudaine d’une masse d’air froid peut apporter des chutes de neige en plein été.
Les Dolomites sont le berceau du Ladin et forment la frontière linguistique entre l’allemand et l’italien. Les Ladins habitent avant tout quatre vallées partant du Sella : le Val Gardena, le Val di Fassa, la vallée de la Cordevole (Livinallongo) et le Val Badia.Les migrations des populations ont abouti à faire du massif des Dolomites le domaine linguistique latin, bien que partiellement germanisé, avec l’apparition du Tyrol et l’intégration du Trentin dans le Saint-Empire Romain germanique dès le Moyen Âge, par les colons bavarii, et malgré la remontée actuelle de l’italien depuis le sud alors que le ladin lutte depuis longtemps pour sa survie.La frontière entre l’Allemagne ou plus exactement l’Autriche et l’Italie passait pendant tout le Moyen Âge jusqu’à l’époque napoléonienne, ainsi que durant la période de 1866 à 1918, par les Dolomites. Elle suivait approximativement la limite actuelle entre la province autonome de Bolzano d’une part et le Trentin et la Vénétie d’autre part, exception faite de Cortina et de la haute vallée du Cordevole, qui étaient autrichiennes.En 1915, lorsque l’Italie entre en guerre aux côtés des Alliés, le front s’installe le long de la frontière, dans les montagnes. Les Italiens, malgré leurs offensives, réussissent seulement à occuper Cortina et la haute vallée de la Cordevole. À beaucoup d’endroits, des traces de la guerre (tunnels dans la roche, fortifications, éclats d’obus rouillés) sont encore visibles, en particulier celles des bombardements du Col di Lana. Bon nombre de chemins de randonnée actuels étaient alors des voies d’approvisionnement. 

Données indicatives :

Dénivelée ++    →   +/- 1412 mètres
Dénivelée —    →   +/- 1412 mètres
Durée totale    →   05 h à 07h00 au total aller et retour en fonction du choix du parcours
Dépense énergétique    →   environ 7600 calories

Randonnée du 31 juillet 2011

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